Avec son V12 de 5,7 litres 4-arbres à admission variable développant 492 chevaux, elle est donnée pour 202mph ou 335 km/h, et passe de 0 à 100 km/h en 3,95 secondes... Ces nouvelles caractéristiques relèguent la concurrence dans l'ombre et assurent un succès exceptionnel à ce modèle, dessiné par Marcello Gandini (qui créa la Miura et la Countach) et développé sous la direction du multiple champion du monde des Rallyes Sandro Munari.

Les performances de la Diablo sont tout simplement meilleures que celles de la légendaire F40 ("seulement" 478 ch. avec ses turbos et 325 km/h), avec une facilité de conduite, un coût d'entretien et une fiabilité sans comparaison, en faveur de la Lamborghini.

Passer le cinquième rapport à 280 km/h, et être encore plaqué au siège par l'accélération, atteindre 330, sur une Autoroute (non limitée), puis se fondre, tranquillement dans la circulation urbaine, sans arrière pensée, et enfin, une fois à l'arrêt, admirer le chef d'oeuvre de sa carrosserie, aucune autre voiture, à ce niveau de prix ne peut rivaliser. Une Diablo, c'est comme une récompense.

Plus civilisée et nettement plus utilisable que la sauvage Countach, grâce à un couple de 605 Nm (!) elle offre en effet (le recul du temps l'a prouvé) une fiabilité exemplaire. Il convient de bien choisir la version: nous recommandons la VT car on trouve à bord tous les équipements de confort et de sécurité qu'on peut souhaiter sur une sportive d'aussi haute lignée, sans que le poids s'en ressente trop (1600 kg).

Son châssis tubulaire est renforcé de panneaux de carbone, sa carrosserie est en aluminium et en fibre de verre. Ses roues sont des OZ Racing démontables de 17 pouces en aluminium forgé. Voir les autres caractéristiques sur la fiche de spécifications officielles de Lamborghini ci-dessous.

Ce fut la super-car par excellence, et c'est aujourd'hui l'un des tout meilleurs investissements dans cette catégorie, car sa côte reste très soutenue, au delà des 200.000 Euros pour les modèles les plus rares (Diablo GT par exemple).

Tout d'abord, cette version VT est à traction intégrale avec visco-coupleur, une réussite totale pour la sécurité comme pour le comportement sur toutes les routes, mêmes glissantes. Sa direction est assistée, ce qui rend la conduite détendue et aisée même en manoeuvre de parking ou en ville. C'est très important pour une auto de ce type, que certains conducteurs hésitent parfois à utiliser pour des trajets courants ; dans ce cas, inutile de se priver, le plaisir est au rendez-vous même dans un environnement urbain.

Les suspensions sont actives, et réglables en fermeté, ce qui là encore représente une très intéressante possibilité d'adapter le châssis au style de conduite. Plus loin encore dans la performance, l'aileron type SV est à lame réglable pour modifier l'appui aérodynamique.

Enfin, le cockpit, très habitable et d'un style splendide (avec le nouveau tableau de bord, plus compact et plus beau), offre aux occupants une radio-lecteur de CD Alpine avec chargeur.

L'état d'ensemble est vraiment excellent, et son faible kilométrage (35 000) confère à cette voiture un caractère exceptionnellement attirant pour celui qui a décidé de s'offrir enfin ce qu'il estime avoir mérité : une automobile d'excellence, car la Diablo VT était rien moins que la voiture plus convoitée au monde dans les années 90.